Mytho meatballs / Spaghetti bolognaise cruelty free aux boulettes de courgette & pois chiches [vegan]

MYTHO MEATBALLS-6

Septembre oblige, je te propose de réviser tes classiques. En commençant par remonter le long du fleuve Léthé. Ce cours d’eau aux portes des enfers, est dans la mythologie grecque le passage obligé des âmes destinées à retrouver la terre ferme pour retourner habiter un nouveau corps. Avant de se réincarner, elles buvaient l’eau du Léthé pour oublier tout ce qu’elles savaient de leurs vies antérieures. Amnésie. Paf. Tout oublier pour mieux recommencer. Les affreux méfaits commis. Les souvenirs insoutenables et merveilleux. Les plus belles choses apprises. Les fondamentaux. Tout. Notamment le fait qu’un animal peut connaître la souffrance, et qu’on peut trouver des protéines ailleurs que dans la chair. Ailleurs que dans l’élevage intensif de bestioles qui vivent si fréquemment une vie de misère et de souffrance avant d’être mécaniquement tuées. d’être découpées, dépiotées par des esclaves humains transformés en zombies, machines vivantes qui travaillent trop souvent dans de tristes conditions. Si bien qu’ils oublient parfois toute leur humanité. Fermant les yeux et appliquant des protocoles souvent parfaitement légaux et pourtant cruels. Tentant de survivre dans un univers où leur mission consiste à empêcher l’autre de survivre, en restant le plus indifférent possible. En faisant trop souvent souffrir un autre être vivant qui lui non plus n’a rien demandé.

Ok, tu commences à me trouver pénible avec mon discours bien pensant (imbibé de mon récent visionnage du fameux film Okja qui m’aura vaillamment rappelé pourquoi j’ai arrêté de manger de la viande). J’aimerais juste chatouiller ton empathie. Pour l’espèce humaine ou animale, je m’en fous. Juste te motiver à acheter un pack de viande hachée en moins cette semaine pour le remplacer par mes mythologiques meatballs mythomanes. Parce que mes bouboules, elles sont bourrées de protéines et font largement le poids face à des boules de chair, nutritivement,  gustativement et digestivement parlant. Et surtout parce qu’elles n’ont fait hurler aucun veau arraché à sa mère dans la minute qui suit sa naissance, fait paniquer aucun cochon pendant la descente dans le tunnel à CO2, envoyé aucun poussin au broyeur parce qu’il avait eu le malheur de naître mâle. Parce qu’elles peuvent aussi bien finir en bolognaise vegan que dans un wrap. #multipass. #crueltyfree

Allez, fini la bonne morale, parlons bons nutriments et bon sons. Recette à concocter en écoutant They are night zombies de Sufjan Stevens :

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